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dimanche 20 juin 2010

2010 AVRIL - AVIGNON




2010 AVRIL - LE PAYS DE SAULT



LE PAYS DE SAULT
ENTRE VENTOUX ET LUBERON



2010 AVRIL - LE MONT VENTOUX

LE MONT VENTOUX
Au sommet (1912 m) un vaste panorama des Alpes à la Méditerranée

Il y a quelques 25 millions d'années, une mer peu profonde pénètre dans l'actuelle Vallée du Rhône. C'est la mer miocène qui occupera la région pendant près de 20 millions d'années et au fond de laquelle se déposeront des sédiments qui jouent un rôle important dans le paysage actuel.

Le Mont Ventoux avec la crête du Luberon et les Monts de Vaucluse formaient alors des îles qui émergeaient de la région rhodanienne.






2010 AVRIL - LE LUBERON

LE LUBERON




Entre les Alpes de Haute Provence et la plaine du Vaucluse s'étire la montagne du Luberon: montagne tutélaire, qui assemble plus qu'elle ne sépare, les vallées du Calavon au nord et la Durance au Sud; trait d'union naturel de ces "pays du Luberon" qui ondulent à ces pieds.

La Provence retrouve ici la pleine force de son caractère. Douceur du climat et transparence de l'air exaltent les étonnants contrastes d'une nature riche et multiple : striures bleues des lavandes, vert des forêts aux nuances subtiles, flamboyances des falaises d'ocres, blancheur austère des collines calcaires.

Luberon vivant, où tout évoque l'enracinement de l'homme à son terroir : bories et murets de pierre sèche, imposantes bastides, villages perchés enchâssant château et église, certains gagnés par la renommée : Lourmarin, Gordes, Manosque, Roussillon..., d'autres moins connus mais tout aussi attachants comme Vaugines ou Mirabeau, où furent tournés "Jean de Florette" et "Manon des Sources"...et bien d'autres lieux à découvrir.



LE LUBERON DE FRANCOISE ET JEAN-CLAUDE

Divins plateaux caressés par la brise
Une brise de pin, de tilleul, de blé
Une effluve marine, d'olive, de cerise
Rend mon corps serein, mon âme comblée.


Une farandole magique se déchaine
Dans le vieux mas valsent les arômes
Ici, les vivants, les arbres, les fantômes
Chantent l'été, sous l'aura des chênes.


Mon esprit se répand dans les lavandes
Dans les gorges où sifflote un ruisseau
Deux marronniers serrés sur la lande
Sont de cet éden, de tendres vassaux.


C'est une terre qu'une fée, sommeillant
A crée de son tendre souhait, expiré
A moins que ce ne fut un bienveillant
Dablotin, au génie fortement inspiré !


Virevoltent papillons et fins voiliers
Dans l'éther d'azur et de romarins
Ma folie est telle l'aube au marin
Un départ, une escapade d'écolier.